Portraits, articles ou slogans pour vos sites, réseaux sociaux ou podcasts

 

Vous êtes un professionnel indépendant ? Je dresse votre itinéraire entreprenarial en valorisant la genèse de votre parcours, en traduisant votre sensibilité et en soulignant votre valeur ajoutée avec fluidité et clarté  pour en faire une storytelling captivante  qui suscitera l’adhésion auprès de vos clients potentiels. 

Que vous soyez une entreprise, une association ou un auto-entrepreneur, j’adapte le texte au support éditorial de votre choix (flyer, site, réseaux sociaux, podcast) et au style souhaité,  journalistique ou plus littéraire.

Contactez-moi pour en parler !

Ci-dessous deux exemples de portraits d’entrepreneurs mis en forme pour leurs sites ou réseaux sociaux. après les témoignages, des articles réalisés pour une plateforme de coaching.

L’histoire de @ateliertiss – Laetitia : Graphiste – Coloriste

 

Portrait de Hanane Rysyadini – Communication & marketing digital

Vous pouvez découvrir le parcours d’Andrea en cliquant ici

Sandra, je tenais à te témoigner toute ma reconnaissance pour l’écriture de ma page « Qui suis-je » ainsi que ton accompagnement de relecture et correction de mes divers programmes.  J’avais comme ambition de lancer mon projet de Coach en entreprise et en développement personnel mais l’écriture me bloquait énormément. Devant cette fameuse page blanche, je ne savais pas par où commencer… j’avais envie de raconter mon cheminement, des anecdotes, mes succès mais aussi mes chutes. Les mots se mélangeaient dans ma tête et la frustration était grande. Ton écoute, ta bienveillance et ta disponibilité m’ont réconforté à maintes reprises !  Tu me guidais quand je me dispersais et par ton questionnement, tu révélais les points pertinents de mon parcours. Gratitude infinie de t’avoir rencontré sur mon chemin et pour tout ce dont tu m’apporte, encore aujourd’hui.  Grâce à toi, je peux avancer avec confiance… et sans fautes dortograff 🙂

Teresa Salamone @teresa_coach_humaniste

Portraits et articles réalisés pour animer le blog

de la plateforme de coaching waouhme.fr

DEVENIR ECRIVAIN? LECON DE DENIS LEHANE

J’ai trouvé quelques conseils très intéressant sur le site www.telegraph.co.uk, un article d’Anita Singh datant du 26 mai, intitulé (je m’improvise traductrice, l’article est en anglais) « 10 règles pour devenir un écrivain », par Dennis Lehane. Vous ne connaissez pas Dennis Lehane ? Mais bien sûr que si : l’auteur de « Mystic river », « Gone baby gone », « Shutter Island », la série « The wire » etc. Cet auteur a partagé avec nous quelques conseils à l’occasion de sa présence au Hay Festival. Etant dans une période minimaliste, sur les 10 règles, j’en ai sélectionnées cinq que je partage :

Première règle : « Lisez à tout prix, peu importe ce que vous lisez »

Dennis Lehane raconte qu’il a grandi dans une maison où il n’y avait pas de livres. Seulement une encyclopédie et la Bible. « Enfant, j’ai lu la Bible d’un bout à l’autre, dit-il. La Bible contient un nombre incroyable d’histoires à la texture romanesque. Plus tard, quand ma mère apprit par la nounou que j’aimais lire, elle m’emmena à la bibliothèque. Sans les bibliothèques je ne serais sans doute pas devenu ce que je suis aujourd’hui ! »

Cette règle peut s’appliquer à d’autres domaines de l’écriture d’après moi : pensez à Steve Jobs qui a commencé à bidouiller dans le garage de son père ! C’est ce qui s’appelle faire feu de tout bois…

Deuxième règle : Ce n’est pas un problème si vous avez un ego gros comme le Titanic !

« Ce sont ces gens-là qui avaient un ego énorme au sujet de leur travail avec qui j’ai le plus apprécié collaborer. Ils savaient pourquoi ils étaient là. Ils n’étaient pas inquiets. Ils n’allaient pas rentrer chez eux avec une pauvre estime de soi et « donner » leur problème aux autres pour qu’ils les résolvent à leur place. Les gens avec les pires ego sont les gens qui triment dur ! »

Quand j’ai lu ce passage, j’ai trouvé qu’il était un peu injuste envers les « gens qui doutent », qui travaillent et qui sont très créatifs ! Mais là où je rejoins Dennis Lehane c’est qu’il est important de savoir pourquoi on est là et d’avancer, peu importe si on fait bien ou pas trop bien. Et là je me dis qu’heureusement il existe des coachs pour les grands rêveurs que nous sommes. Le coach fait aussi ce boulot là : nous donner confiance. Peut-être même faire grossir notre ego ?! A vous de juger…

Troisième règle : « Ecrivez à partir d’une nécessité »

« J’ai commencé à écrire quand j’étais trop pauvre pour sortir m’amuser. Mes parents possédaient une petite maison dans un trou perdu en Floride. Je vivais encore chez eux à vingt-cinq ans et j’étais fauché. Alors je me suis dit que j’allais écrire pour éviter de sombrer dans l’ennui, pour me distraire tout simplement. »

Je suis sensible à cet argument de la nécessité. Moi-même je suis retournée à l’écriture dans une période où le travail me faisait mourir d’ennui. Mais je ne pense pas qu’il faille nécessairement mourir d’ennui pour réaliser un rêve ! L’idée à retenir est plutôt que la contrainte est porteuse de créativité. Lehane n’avait pas d’argent mais il avait du temps pour écrire. L’inverse peut marcher aussi !

Quatrième règle (ma préférée) : « Soyez certain que vous écrivez quelque chose de bon, même si personne d’autre n’en est sûr »

Dennis Lehane parle de son expérience sur le tournage de la série « The Wire » : « Nous savions que nous faisions quelque chose de spécial sur ce tournage même si personne ne nous portait d’attention. La chaîne HBO se fichait de cette série. Pire : ils nous faisaient sentir que si un autre projet leur arrivait, ils nous remplaceraient. Comme rien ne se présentait ils daignaient nous laisser continuer. Ils disaient « Continuez donc vos petites affaires à Baltimore ! » Chaque année nous redoutions l’annulation du projet. Chaque année qui passait ! Pour la saison 4 nous avons réellement cru que ce serait la dernière, et c’est pour cette raison qu’elle est la meilleure ! »

Réaliser son rêve envers et contre tout… Tout est dit !

Cinquième règle : « Ignorez la critique parce qu’après tout, que savent-ils ? »

« Au sujet de l’adaptation cinématographique de Shutter Island, je me suis dit que Martin Scorsese avait complètement saisi l’esprit du livre. C’était mon livre le moins réaliste, une sorte de livre sur les livres. Je savais que ça allait déplaire à certains. J’ai imaginé un des journalistes du New-York Times faire une crise cardiaque ! Mais si vous savez pourquoi vous faites quelque chose, vous pouvez vous sentir à l’aise avec les réactions négatives des gens. »

Important et généreux témoignage de l’auteur. Garder le cap malgré les critiques prévisibles. Ne pas se soucier d’être mal compris. Traduire notre vérité au plus près de nous-mêmes car d’une certaine façon ne serons-nous pas toujours incompris !

ASTUCES WAOUH MON JOB AVEC EMMANUELLE

Comment changer de voie ?

« Plus de 80% des personnes qui franchissent la porte de mon bureau me disent qu’ils veulent un travail qui a du sens mais qu’ils n’ont pas de réseau ! » dit Emmanuelle, notre super coach waouh me. C’est incroyablement récurrent : les gens veulent un poste qui leur correspond mieux mais ils ont peur ou ils pensent que c’est trop difficile, qu’ils ne connaissent pas les bonnes personnes. Or moi je leur dis que tout le monde a du réseau.

Quand une entreprise publie une annonce c’est parce qu’elle n’a pas trouvé le bon profil avec son réseau personnel ou parce qu’elle externalise sa recherche. Il est donc possible de trouver un poste via des annonces mais c’est plus rare. Le réseau reste le moyen le plus efficace pour trouver un poste en accord avec soi.

Qu’est-ce qu’un réseau ? Il y a cette fausse croyance qu’un réseau ressemble à cet incroyable carnet d’adresse dont sont propriétaires les attachées de presse ou les personnes célèbres. Pas du tout ! Tout le monde a un réseau parce que tout le monde connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui connait quelqu’un…

Je conseille toujours de commencer par échanger avec les personnes bienveillantes. Très simplement leur communiquer où vous en êtes, quelle est votre démarche, votre  expérience, l’orientation vers laquelle vous vous dirigez et lui demander ce qu’elle en pense.  Si cette rencontre n’aboutit pas forcément à une proposition d’embauche, ce sera l’occasion pour vous de semer des graines qui donneront des fruits plus tard, c’est certain. Dans l’immédiat vous récolterez au minimum quelques précieux conseils.

Demander de l’aide crée un lien et ça donne toujours des résultats. La personne avec qui vous avez échangé n’oubliera pas votre demande. Dès que l’occasion se présentera elle vous mettra en lien avec quelqu’un d’autre et un second cercle se crée. Il s’agit de répéter votre message, de faire parler votre interlocuteur, lui demander des conseils et son avis sur votre cheminement et un troisième cercle va se créer lorsqu’il vous mettra en lien avec une de ses connaissances.

Vous ouvrez petit à petit, sans presque faire d’efforts un réseau qui s’étend à l’infini et vous ferez de belles rencontres, des rencontres insoupçonnables.

Les réseaux sociaux sont-ils incontournables ? C’est important d’y figurer tant que la démarche n’est pas précise nous dit Emmanuelle. Et c’est complémentaire à votre démarche personnelle. Quand vos objectifs se précisent, n’oubliez pas de mettre à jour vos profils sur Linkedin etc.

Les conseils d’Emmanuelle :

  • Ne consacrez pas toutes vos journées aux réseaux sociaux ou sur une veille, ou sur les annonces. Trente minutes par jour suffisent.
  • Si votre idée est très précise mais que vous ne vous sentez pas en confiance ou pas légitime pour aller dans cette direction, faites un tri par métier avec l’option Premium de Linkedin par exemple, et demandez à rencontrer les personnes qui travaillent dans le secteur qui vous intéresse. Demandez des conseils ainsi que leur avis sur leur propre expérience.
  • Ne pas se laisser contaminer par les discours négatifs. On entend tous les jours dans la presse et partout des discours pessimistes et décourageants. J’explique à mes clients que la réalité des autres n’est pas la réalité universelle, qu’ils vont ouvrir des tas de portes en allant de l’avant et en ouvrant les cercles de leurs connaissances.
  • Attention si vous échangez avec une personne qui tient un discours négatif. La réalité de l’une n’est pas la réalité de l’autre d’autant que cette personne n’est peut-être pas optimiste par nature ! Prenez ce qui peut vous alimenter en bien dans votre recherche mais lâchez ce qui vous décourage !
  • Soignez vos contacts ! Très souvent, quand on est lancé dans son projet on risque d’oublier de remercier ou de donner des nouvelles. Je remarque ça plus particulièrement chez les jeunes. Je conseille de toujours renvoyer un mail après un échange pour remercier, et donner des nouvelles plus tard pour dire où on est. Cela fait plaisir à la personne qui a offert son temps et cela permet de garder son réseau « vivant ».

Pour aller plus loin dans votre démarche professionnelle, cliquez ici. Pour en savoir plus sur Emmanuelle cliquez ici.

LES BONNES RESOLUTIONS

Voici septembre qui pointe le bout de son nez ! Invariablement, chaque année, deux périodes reviennent où nous prenons de bonnes résolutions : la première en janvier et la seconde en septembre. Les statistiques sont formelles, vous serez près de 93% à prendre de bonnes résolutions.

Guidés peut-être par un sentiment de culpabilité post-orgie en début d’année tandis qu’après les vacances d’été nous nous sentons d’attaque, prêts à tous les changements… mais est-ce que ces bonnes résolutions durent ? Combien d’entre nous les tiennent ?

Malheureusement, d’ici moins d’un mois, 50% d’entre vous auront abandonné.

Selon différentes études 80% des bonnes résolutions prises en janvier sont abandonnées avant la St-Valentin et seulement 8% d’entre vous arrivent à tenir jusqu’à l’année prochaine.

Un responsable dans une salle de fitness lors d’un reportage sur TF1 témoignait : tous les ans les inscriptions augmentent de 30% avec les bonnes résolutions. On voit les gens venir en salle 3, 4 ou même 5 fois par semaine. Après 3 semaines on n’en voit plus beaucoup !

Perdre du poids et mener une vie plus saine (arrêter la cigarette) est la résolution la plus populaire que l’on retrouve chaque année, preuve qu’en fait cela en était pas vraiment une. Hommes ou femmes, en couple ou célibataire, tout les Français placent la résolution « perdre du poids » en tête de leur « to do list ». « Un souhait minceur qui est encore plus significatif chez les jeunes, puisque 49% d’entre eux, âgés entre 18 et 24 ans, sont préoccupés par leur poids et le mettent en priorité dans leur bilan personnel » indique encore l’étude. Mieux s’organiser, dépenser moins, épargner plus, profiter plus de la vie viennent ensuite.

Encore un chiffre parlant : selon le Figaro un français sur trois rêve d’écrire, ce qui représente 1,4 million d’aspirants à l’écriture ! Seulement 3% ont sauté le pas et ont écrit un roman.

Et vous, avez-vous fait votre liste de bonnes résolutions en ce début de mois de septembre de l’année 2015 ..? Quel est celle que vous traînez depuis plusieurs années ?

Pensez à participer à notre concours de déclaration d’amour à son projet et rejoignez-nous sur Facebook ! C’est très facile, il vous suffit de poster votre texte, photo pu vidéo sur le mur et le gagnant gagnera un coaching d’une valeur de 300 € pour réalisez son rêve.

 

 

 

ASTUCES WAOUH MON CORPS - LE SOMMEIL

« Mieux dormir, en mettant un pied hors du lit »

Non, ce pas pour gagner trente secondes de sommeil en plus que nous vous conseillons de sortir le pied hors de la couette! Selon l’institut du sommeil américain, une information relayée par le Huffington post Canada, les pieds sont faits pour réguler notre température. C’est vrai, votre mère ne vous a-t-elle pas déjà dit cent fois « C’est par les pieds qu’on attrape froid » ! Et notre température a tendance à diminuer lorsque nous allons nous endormir.

Si vous êtes frileux et ne souhaiter en aucun cas sortir vos petits petons de sous la couette, nous avons d’autres conseils à vous offrir ! Une étude publiée dans le journal Sleep démontre que les personnes qui dorment dans une chambre bien rangée ont un meilleur sommeil et sont aussi moins stressées.

Selon la rédaction de Médisite, des études très sérieuses tendent à reconnaître que l’hypnose est un moyen très efficace pour recouvrer un bon sommeil. Il suffit habituellement de deux à cinq séances d’hypnose pour retrouver un sommeil apaisé et réparateur. Lors de la première séance, le praticien va tenter de déterminer avec le patient quelles sont les raisons provoquant les troubles du sommeil. Lors des séances suivantes, l’hypnotiseur va enseigner au patient des techniques d’endormissement, comment se réapproprier les sensations naturelles du sommeil et notamment comment interrompre le flot de ses pensées pour parvenir à s’endormir. Les séances d’hypnose ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale, cependant, comme certains hôpitaux commencent à y avoir recours, il est permis de… rêver !

Florence Pujol, auteur de « Je mange donc je suis » déconseille fortement de manger quand vous vous sentez fatigués ou quand vous avez un coup de barre. Le corps réclame une sieste et en mangeant pour lui donner de l’énergie votre corps va dépenser de l’énergie pour la digestion. Manger pour combattre la fatigue aggrave la fatigue. C’est exactement comme si vous vouliez courir un marathon quand vous êtes fatigués, cela ne marche pas !

Bon allez, moi je vous laisse car je baille à m’en décrocher la mâchoire… l’appel de la sieste !

Programme de Muriel, cliquez ici

ASTUCES WAOUH MON CORPS AVEC FLORENT

« La perte de poids c’est un non objectif »

Florent, un de nos waouh coach, champion de France de karaté contact, vainqueur de la coupe de France Full contact, vainqueur du tournoi de France de boxe française nous confie : « Ce n’est pas de mes titres en boxe dont je suis le plus fier, mais bien d’avoir réussi à allier mon parcours en sciences humaines et en psychologie avec mon parcours d’athlète de haut niveau.

Parfois je dis qu’il faut être névrosé pour se battre sur un ring car on met en jeu son intégrité physique. Pourquoi pratique-t-on un sport si violent ? Ce n’est pas pour l’argent car ce sport en rapporte peu ! Au bout d’un cheminement de plusieurs années j’ai compris pourquoi je montais sur un ring et cela a donné un sens à ma carrière sportive de haut niveau. Ensuite j’ai souhaité accompagner ceux qui peuvent en avoir besoin, les aider à trouver eux aussi du sens en devenant coach et thérapeute.

Mon conseil quand je rencontre les personnes qui veulent perdre du poids c’est de commencer par formuler leur objectif positivement. Pourquoi ? Parce que l’inconscient ne comprend pas les formulations négatives. C’est pareil dans tous les domaines. Par exemple quelqu’un qui est au chômage, veut-il ne plus être au chômage ou veut-il trouver du travail ?

Ensuite, je travaille sur la question « Pourquoi j’ai pris du poids ? ». Il est nécessaire de prendre du recul, d’analyser et identifier les causes qui ont amenés les kilos en trop. Les causes d’un poids excédentaire sont très diverses : le stress au travail, une faille narcissique, un traumatisme, des addictions etc. Je travaille à la fois sur les causes et les conséquences.

Bien sûr, le sport et l’alimentation sont aussi des moyens indispensables pour atteindre l’objectif. Le temps nécessaire pour atteindre un poids idéal varie selon les personnes. Les métabolismes diffèrent, certains brûlent des graisses rapidement, d’autres non, mais en général tout le monde est capable de perdre en moyenne 500 grammes par semaine. Soixante à soixante-dix pourcent du travail passe par là, mais répondre au pourquoi est indispensable pour pérenniser l’objectif quand il est atteint.

Enfin, j’utilise la sophrologie et l’hypnothérapie qui aident à la préparation mentale, à la relaxation et à la visualisation positive. Ensuite la mise en mouvement permet d’intégrer le travail mental. »

Pour en savoir plus sur les programmes de Florent, cliquez ici.

WAOUH MON CORPS : MON FRIGO ET MOI, AVEC MURIEL

Muriel, notre waouh coach, a un programme dont le titre pourrait aussi bien être le titre d’un bon roman : « Je fais de mon frigo un allié ». J’adore ! Est-ce un programme d’espionnage ? Mais non, si votre tension monte et que vous rencontrez Muriel, ce n’est pas une histoire de suspens, c’est qu’il est temps de vous occuper de votre santé !

Un jour, Muriel a découvert la naturopathie et cette rencontre était la réponse qu’elle cherchait. Avant cette découverte, elle était DRH, elle travaillait pour de très grands groupes et voyageait beaucoup. Elle aimait cette vie et ce travail, me dit-elle. Mais un jour, elle a eu un problème cardiaque, sans doute le stress au travail. Retapée, elle réalise un an plus tard qu’elle n’avait pas écouté ce que lui disait son corps. Elle était épuisée, ne trouvait plus de plaisir à exercer son métier, il fallait envisager de changer de vie ! Pour faire quoi ? Ah ça, une chose à la fois, nous sommes toujours trop pressés en Occident, me dit-elle avec un grand sourire. « Je ne savais pas du tout quelle direction choisir. Tout ce que je savais c’est que j’avais besoin de temps, j’ai donc bien négocié mon départ, le temps c’est de l’argent ! »

« La naturopathie permet à l’organisme de s’auto-régénérer par des moyens naturels »

Mais alors, comment as-tu trouvé ta voie, dis-je ? A l’origine, tout vient de mon dentiste, me répond Muriel. Alors là ! Je dis que cette réponse est à la hauteur du titre du programme ! Je comprends ensuite que le dentiste lui parle de quelqu’un qui lui parle de quelqu’un… Muriel découvre l’hypnose, les neurosciences, s’émerveille et ainsi va la vie, elle découvre une discipline globale (holistique), la discipline qui lui correspond. Peut-être même que cette discipline lui rappelle son Papa, marathonien, « bio » avant l’heure, qui faisait ses propres cultures et avait une très bonne hygiène de vie !

« Un naturopathe est un éducateur de la santé. Il y a l’alimentation, l’exercice physique, la gestion des émotions et d’autres techniques encore, dix en tout ! »

Maintenant je veux savoir d’où lui vient cette idée saugrenue d’aller fouiller dans le frigo des gens ?! « Un jour, j’étais chez une cliente pour une consultation, me dit-elle, j’ai regardé spontanément dans le placard, comme ça, sans réfléchir. Et là j’ai vu que le contenu ne correspondait pas du tout aux réponses qu’elle m’avait donnée concernant son alimentation ! Ça n’avait rien à voir ! C’était inconscient bien sûr et cette personne a bien ri quand je lui ai montré ses contradictions. Mais j’ai voulu agir vite et je l’ai emmenée illico au magasin bio. Là, elle était complètement perdue et je la comprenais. Sans un minimum d’initiation, on peut bien se demander ce qu’est la levure de bière ! Dans un magasin bio il y a de gros sacs partout, comment s’y retrouver ? Et comment cuisiner ce qu’on y découvre ? Comment associer les légumes, comment les préparer de manière attrayante… Si la personne est demandeuse, je peux aller jusqu’à préparer avec elle une bonne salade !

« Les bons réflexes d’hygiène de vie augmente les chances d’éviter les maladie »

Moi je crois beaucoup aux petits changements, ensuite c’est l’effet papillon, un petit changement en engendre d’autres. Par exemple on se concentre sur son petit-déjeuner d’abord… et le changement est amorcé ! D’autres suivront quand ce sera le moment, sans même qu’on fasse d’efforts. La prise de conscience est souvent rapide et ensuite ça se met en place, il ne faut pas être pressé, juste se mettre en chemin ! On oublie à quel point nos vies sont comme les cycles de la nature : on prépare d’abord la terre, on la nourrit, on sème, on enlève les mauvaises herbes, on arrose… la récolte n’est pas immédiate ! Dans les vies qu’on mène aujourd’hui, il faut toujours aller vite. La naturopathie nous apprend plutôt à respecter nos cycles intérieurs.

« Il faut faire bouger les lignes à l’intérieur de soi. »

Quand j’observe une personne qui vient me voir, si j’observe sa façon de parler, de se tenir, son énergie, je vois globalement comment elle gère sa vie. Et déjà dans la façon que j’aurai de lui parler, des choses bougeront. La naturopathie est une discipline hyper personnalisée ! Parfois, je conseille la lecture de certains livres !

Dernièrement, un chauffeur de taxi est venu me voir pour des problèmes aux intestins. Il souffrait et il avait peur que cela s’aggrave. Il n’aimait pas trop l’idée de se bourrer de médicaments. Nous avons discuté et je lui ai proposé de manger autre chose qu’un sandwich à midi. « Mais je vais avoir faim ! » Je l’ai rassuré, il n’aurait pas faim ! Et je l’ai emmené faire des courses. C’était vraiment difficile pour lui d’abandonner le sandwich qu’il mangeait debout ou au volant, en cinq minutes. Deux jours plus tard, il est revenu me voir enchanté : « C’est génial, je n’ai pas eu faim, j’ai presque trop mangé ! ». Le soir il mangeait normalement. Il avait déjà pris un nouveau chemin et mis en place ce déjeuner pour son fils ! »

Conseils de coach :

  • S’écouter
  • Développer sa douceur, la patience, ne pas se faire violence
  • Un verre d’eau tiède tous les matins à jeun pour réhydrater son corps et éliminer les toxines
  • Marcher (c’est plus agréable que le bus ou le métro), ça rééquilibre

Pour tout découvrir sur votre alimentation et votre frigo, ne tardez pas et cliquez ici !

S'AFFINER ET S'AFFERMIR grâce à la METHODE PILATES AVEC ANNE-SOPHIE

Anne-Sophie est notre waouh coach en Pilate. J’ai déjà entendu parler du Pilate, j’en ai une bonne impression… mais au fait, c’est quoi le Pilate ? Et là-dessus je me suis demandé d’où me venaient mes impressions déjà ?! J’en ai profité pour demander à Anne-Sophie, qui m’a répondu que c’était une pratique de renforcement musculaire. Exactement ! lui ai-je répondu. Mais c’est-à-dire ? Le Pilate quand même, vous en avez entendu parler non ?

La méthode Pilates, ça ressemble au yoga, sauf que ça n’a rien à voir. C’est calme comme le yoga, les mouvements sont lents, concentration et attention sur la respiration sont requises mais c’est pas du yoga. Il n’y a aucune dimension spirituelle corps-esprit dans le Pilate. On se concentre sur ses mouvements, l’objectif est simplement de se sentir mieux au quotidien. Pour les maux de dos c’est super ! Et d’ailleurs, me dit Anne-Sophie, c’est parce que lui-même avait eu des problèmes, je ne me souviens pas des détails de l’histoire… Alors je suis allée pêcher la petite histoire pour vous :

Pour la petite histoire donc, Joseph Pilates, cet Allemand asthmatique et rachitique cherchera à mieux comprendre l’origine de ses difficultés et pratiquera plusieurs sports en prenant le meilleur de chacun pour élaborer sa méthode : une discipline portée sur l’écoute du corps et la résolution des problèmes physiques tout en douceur. Emprisonné au large des côtes anglaises pendant la guerre il continua de développer la technique pendant la guerre (sa femme y était infirmière) pour permettre aux personnes alitées de s’entretenir ; et on s’aperçut que les détenus et autres malades et blessés de guerre qui suivaient son programme récupéraient plus vite et étaient beaucoup plus résistants aux maladies.  Il vécut ensuite à New-York et écrivit des livres. Il mourut à 87 ans en pleine possession de ses capacités physiques. Je vous conseille d’aller voir les photos sur la toile, c’est impressionnant : le corps à 57 ans est quasi le même qu’à 82 !

Mais revenons à notre waouh coach. Je voulais savoir : pourquoi la méthode Pilates ? Anne-Sophie a un diplôme STAPS (Sciences et techniques des activités sportives), elle a donné plein de cours de gymnastique et elle a bossé comme attaché de presse dans le domaine du sports… Alors pourquoi le Pilates ? Ben, parce que ! Non, mais je ne peux pas écrire ça, lui ai-je répondu. « Ma maman est prof de gym et elle m’a parlé de la méthode Pilates. Dès que je l’ai pratiquée j’ai senti le travail de muscles dont j’ignorais l’existence ! Ce qui me plait aussi dans cette méthode c’est le côté sérieux et pérenne. Il y a tellement de pratiques populaires qui existent (Zumba, body balance…) Ces pratiques sont à la mode, pas le Pilates. Le Pilates est une méthode pour se sentir mieux dans son corps dont les bienfaits se font très vite sentir et dont les résultats sont vite visibles. Et ce qui me plait encore c’est que cette pratique s’adapte à tous, elle s’adresse à tout le monde : aux non-sportifs, aux femmes enceintes, aux enfants, aux blessés… »

Alors voilà pourquoi ! Je ne sais pas vous, mais moi cette réponse m’a convaincue !

Si je résume, les résultats d’une pratique régulière de la méthode Pilates :

  • Bon pour le dos
  • Renforce l’équilibre (travail sur les postures)
  • Affine la silhouette
  • Renforce les muscles
  • Affermit le corps

Un bémol cependant me dit Anne-Sophie : avec le Pilates, on n’obtient pas les tablettes de chocolat !

Ah j’oubliais de vous dire, notre waouh coach a réussi un exploit (et nous aimons les exploits) : elle a fait le Marathon de Paris alors qu’elle n’était pas inscrite en club ! Elle s’est entraînée avec une amie et elle a franchi les derniers mètres au bout de 4H40, waouh !

Conseils de coach :

  • L’assiduité très important : mieux vaut 10 min par jour plutôt que 2h par semaine. Un peu de gainage, d’abdominos.
  • Marcher rapidement 30 minutes tous les jours; au moins 3X/semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

ASTUCES WAOUH MON JOB avec OLIVIA : FAIRE FACE AU CHANGEMENT

Changer de voie ou aller plus loin dans sa carrière…

Après avoir été auditeur interne pendant 10 ans dans le milieu financier et réussi sa reconversion de coach certifiée, Olivia, notre waouh coach, accompagne aujourd’hui des personnes en période de transition, ou qui veulent avancer dans leur carrière. Mère de trois enfants elle a testé elle-même les outils de coaching qu’elle utilise.

« J’aide les gens qui me consultent à prendre du recul. Pour moi le coaching c’est être accompagné pour réaliser son objectif en se connaissant mieux. On a besoin d’un regard extérieur. Le coach ne donne pas des conseils, il agit comme un miroir en aidant la personne à se voir. Cet accompagnement est toujours valorisant car en fin de compte, la personne réalise elle-même ses objectifs. Ce qu’elle a appris et ce qu’elle a surmonté lui appartient.

Avant tout j’aide mes clients à se recentrer sur eux et sur leurs valeurs. Ensuite à définir et hiérarchiser leurs priorités, à se faire un planning. Après je leur pose des questions : quelles sont les activités qui donnent de l’énergie et celles qui en enlèvent ? Comment puis-je trouver mes ressources pour avancer ? Qu’est-ce que je veux améliorer ?

Je me souviens d’une personne qui voulait lâcher son travail mais sa situation était compliquée au niveau personnel. L’enjeu était de trouver un équilibre sur les deux plans, d’obtenir ce qu’elle voulait et d’en être satisfaite. Je pense à une autre pour qui tout allait bien professionnellement jusqu’au jour où elle a eu un nouveau responsable. Ce changement et la relation avec cette personne l’a amenée à se sentir très dévalorisée. Elle le vivait tellement mal, la dépression n’était pas loin ! Je l’ai accompagnée à faire un travail ce qui lui a permis de se rendre compte que ses valeurs n’étaient tout simplement pas partagées par ce nouveau responsable. Ce n’était pas elle qui était en cause, elle a déculpabilisé et elle a pu  prendre du recul.

Un de mes outils est la roue de vie. La roue de vie se présente sous forme de camembert divisé en « domaines de vie ». Par exemple la vie professionnelle, la famille, le couple, les loisirs etc. Il s’agit de Répartir les tâches et objectifs dans la semaine en n’oubliant aucun domaine. Il y a la roue de vie idéale et la roue de vie effective. La roue effective se modifie bien sûr d’année en année tandis que la roue idéale ne change pas ou peu. C’est un exercice qu’il est bon de faire spontanément, sans trop se poser de questions. Ensuite on peut l’affiner.

Cet outil est très simple et pourtant à chaque fois je suis bluffée par les résultats !

Par exemple une personne a réalisé que son travail prenait beaucoup plus de temps qu’elle ne croyait et c’était le contraire de ce qu’elle souhaitait !

Une autre personne avait plein d’envies. Elle se mettait beaucoup de pression avec (trop) de challenges perso et pro. Finalement elle a réussi à mettre certains objectifs de côté, à en redéfinir pour qu’ils soient plus atteignables et à mieux s’organiser, à l’aide d’un planning notamment. Au final elle a été très fière d’elle et profondément satisfaite : elle avait atteint tous ses objectifs !

Cette personne m’a véritablement bluffée car je ne pensais pas qu’elle irait aussi loin.

Bien sûr on ne peut pas être au top partout ! Il y a des périodes de vie où il faut accepter qu’un domaine est moins développé que l’autre mais l’important c’est de se donner des limites. Si on travaille à la maison les enfants doivent respecter le temps de travail professionnel. Inversement, si on travaille en entreprise, il faut faire respecter ses horaires pour protéger son temps personnel. Je me souviens d’une personne qui habitait en Province et qui a imposé à son supérieur de prendre le train tous les soirs à 18h. En échange elle travaillait dans le train et assurait les tâches qui lui incombaient. Ainsi son besoin d’être tous les soirs à la maison était satisfait sans nuire à son travail.

Il faut savoir respecter ses limites et les faire respecter !

Pour vous aussi mieux équilibrer vos vis privée et professionnelle ou en savoir plus sur Olivia, n’hésitez pas, c’est ici.

 

ASTUCES WAOUH MON CORPS : TABAC, INTERNET, J’ARRÊTE !

06/10/2015

C’est « branché » de se débrancher!

Connaissez-vous cette mode de la Digital Détox ? C’est un sujet sérieux pour les entreprises et les pouvoirs publics ! Oui, oui, très sérieux. Pour preuve, il paraitrait que les entreprises du CAC40 et les multinationales commencent à limiter l’accès aux mails le soir pour leurs salariés (un salarié reposé en vaut deux). La Corée du Sud, laboratoire du futur, expérimente déjà ses premières cliniques de digital detox pour les accros au portable. Et la Chine a déjà mis en place des trottoirs spéciaux pour les « phubbers », ces êtres humains penchés la tête sur leur smartphone pour éviter les collisions. Alors bientôt votre iPhone7 sera-t-il livré avec un packaging « à consommer avec modération » ?

Tout cela devient bien compliqué à gérer depuis que le Ministère de la Santé a lancé une application sur Smartphone début septembre pour encourager les Français à arrêter de fumer. Avec cette application, le fumeur reçoit des messages de motivations et des conseils de tabacologues. Et comment faire pour démarrer une digital Detox quand l’appli pour arrêter de fumer se trouve sur son smartphone ? Faut-il se rebrancher (au portable) pour se sevrer de la cigarette (grâce à son appli), ensuite débrancher le smartphone qui occupait sa main droite pour écraser sa cigarette avec la main gauche… et presser ces petites balles anti-stress ? Un sage conseil serait de choisir : fumer ou être accro à son portable, pas les deux !

Une autre astuce pour arrêter de fumer : se faire peur ! Le vieillissement prématuré est un des nombreux effets désastreux que subissent les fumeurs. Il semblerait que ce soit un argument plus puissant pour faire arrêter les jeunes que le cancer des poumons. Le site américain Buzz-Feed a publié une vidéo montrant l’effet du tabac sur la peau. Trois jeunes entre 24 et 28 ans se sont maquillés de façon à se vieillir de trois décennies. Quand ils se sont vus dans le miroir avec des rides, la peau déshydratée, les taches sur les dents, les cheveux ternes (conséquences réelles et visibles du tabac) qui les marqueront bien plus tôt que les non-fumeurs ils ont été choqués et se sont dit décidés à arrêter de fumer ! A la question « miroir, miroir, dis-moi qui est le plus beau, qui est la plus belle », le miroir a répondu en toussant et en crachant « Ce n’est plus toi, ce n’est plus toi, regarde-toi ! » Mais si « se faire peur » avec un maquillage suffisait pour arrêter de fumer, ça se saurait non ?

Mais… ne serrez pas encore plus fort votre petite balle anti-stress ! Une application Smartphone ou un maquillage ne saurait remplacer un accompagnement intelligent avec un coach qui décèlera la source de votre addiction. Nous avons trouvé pour vous un super programme pour vous libérer du tabac et d’internet en même temps. Grâce à ce programme, le plus beau ou la plus belle, ce sera vous !

ASTUCES WAOUH MA VIE AVEC ANNA

1/09/2015

Vivre plus lentement, les astuces de notre waouh coach Anna

Anna, une de nos experte bien-être, nous a confié un de ses trucs tout simple quand elle se sent assaillie par la « to do list » : noter en face de chaque tâche le temps que ça va prendre. Ça peut diminuer le stress – voir de la panique – de façon spectaculaire dit-elle car on se rend compte par exemple, que sur  15 choses à faire absolument, il y en a peut-être quatre qui prennent quelques minutes chacune et donc en un quart d’heure près de 25% de la liste pourra être éliminée ! Et connaissez-vous le cadran d’Eisenhower ? Formé d’une abscisse et d’une ordonnée, il permet d’identifier les tâches à déléguer et de prioriser les actions en fonction de deux axes : urgence et importance. Parfois on réalise ainsi qu’il y a des actions importantes mais pas urgentes. On est parfois de mauvaise foi avec soi-même en traitant en premier les affaires peu importantes !

Faire des nuits un peu plus longue et dîner léger est une autre des clés garantissant de rester en forme après cette période de vacances où nous avons récupéré le sommeil qui a manqué. Et si cela ne suffit pas, Anna conseille de se mettre en mode avion en pleine journée, pendant 45 minutes au moins. Fermer les rideaux, au sens propre comme au sens figuré. Il faut essayer d’être lucide par rapport à son état de fatigue et son état émotionnel : quand on sent qu’on n’est plus du tout productif, une sieste de vingt minutes, un temps de silence ou une balade permet de recharger les batteries.

Il faut aussi apprendre à accepter que le travail ne soit pas fini. Anna déconseille de ramener  des « devoirs » à la maison. A priori on est grand et l’avantage d’être grand c’est de ne plus faire ses devoirs, l’école est finie nous dit-elle !

ASTUCES WAOUH MON JOB : ALLER PLUS LOIN AVEC ESTELLE

Estelle, notre waouh coach spécialiste de la conduite du changement dans le travail grâce à un coaching bref, systémique et stratégique. Après avoir  conduit pendant 15 ans des projets stratégiques de changement dans plusieurs entreprises en France et à l’étranger, elle accompagne aujourd’hui des femmes cadres et dirigeantes. Au cours de ses différentes missions, ses interventions ont permis à des équipes sous tension de retrouver la sérénité, des collaborateurs désabusés ont retrouvés leur motivation et repris avec plaisir des initiatives, des managers ont instauré des relations plus fonctionnelles avec leurs équipes.

« Les femmes que j’accompagne ont toutes en commun le souhait d’occuper un poste à responsabilité ou d’aller plus loin dans leur carrière mais aussi de s’y épanouir ainsi que de trouver un équilibre personnel entre vie privée et professionnelle. Et que cet équilibre se maintienne durablement dans le temps ! »

La première étape consiste à identifier avec elles les obstacles qui les empêchent d’atteindre leur objectif.

Souvent, l’obstacle est imaginaire. Il y a des femmes qui pensent que le poste qu’elles aimeraient occuper n’est pas pour elles. Elles s’imaginent par exemple qu’il faut avoir déjà exercé pour prétendre au poste. En conséquence, elles n’osent pas postuler tandis que les hommes vont plus souvent oser.

Il y a aussi les femmes qui sont déjà en poste et qui veulent aller plus loin. Dans ce cas, je les accompagne à changer de posture. Par exemple, passer de cadre à dirigeante. Il faut surtout qu’elles apprennent à avoir une vision et la transmettent. Je les aide aussi à comprendre que leur propre style de leadership peut convenir et que ce n’est pas parce qu’elles deviennent des dirigeantes qu’elles doivent être « dirigiste ». Parfois bien sûr il faut être ferme, mais pas tout le temps. On peut faire confiance en son équipe. Les femmes sont en général douées pour écouter les membres de leur équipe et pour leur laisser de l’autonomie, c’est un immense atout.

D’autres femmes pensent qu’elles n’ont pas leur place dans l’entreprise : je les aide à imaginer des stratégies de communication et je leur conseille de se mettre en réseau avec d’autres femmes en dehors de l’entreprise. Echanger, développer des liens qui deviennent parfois amicaux, et s’entraider entre femmes qui ont des préoccupations communes autour de l’entreprise permet de prendre du recul. Ça permet aussi de voir comment d’autres personnes réagissent et ainsi de confronter notre vision avec les leurs.

Je les aide à s’aligner, c’est-à-dire à se sentir en accord avec leurs valeurs dans leur entreprise. Cela nécessite d’abord d’identifier ses règles implicites et explicites, sa culture. Dans le système scolaire, les femmes sont bonnes élèves. Elles sont éduquées à faire correctement. Or, dans le monde de l’entreprise, en fonction des cultures d’entreprise, des comportements sont favorisés et d’autres sont réprimés.

Je me souviens d’une femme pour qui la valeur de transparence (faire ce qu’on dit et dire ce qu’on fait) était importante mais son comité de direction n’attachait pas d’importance à cette valeur. Cette différence générait des peurs face au changement, des rumeurs et un désengagement des collaborateurs. Pendant cinq ans, cette personne a essayé de communiquer avec ses équipes mais les deux dernières années ce n’était plus possible de faire le grand écart entre sa vision et celle de sa hiérarchie. Elle a quitté l’entreprise.

J’aide aussi des femmes qui veulent quitter leur poste à envisager d’autres futurs possibles. Parfois, au cours du cheminement, au lieu de préparer leur départ, c’est le contraire qui se produit. Je pense à cette femme qui voulait quitter son entreprise parce qu’elle n’arrivait pas à négocier des horaires préférentiels avec son manager. Elle voulait quitter plus tôt certains jours pour s’occuper de ses enfants, ce que refusait catégoriquement son manager. Finalement, je l’ai aidée à obtenir une demi-journée de télétravail par semaine ainsi qu’une augmentation. Cela l’a tellement satisfaite qu’elle n’a plus souhaité partir. Elle avait appris à s’adapter à son manager et son manager a également appris à changer pour garder une salariée de grand talent au sein de l’entreprise.

Si je devais donner trois conseils aux femmes que j’accompagne, je dirais : osez écouter vos envies, acceptez de remettre en cause ce que vous savez et faites confiance à ce que vous savez faire mais que vous ignorez savoir faire !

Mon objectif en tant que coach : opérer une transformation dans leur vie et leur faire gagner du temps.  On va plus vite en étant accompagné !

Pour en savoir plus sur Estelle, cliquer ici. Pour connaître les programmes d’Estelle, cliquez ici.

IL A REUSSI ! Avec Jimmy, notre WAOUH coach ET IRONMAN !

La devise de l’ironman : « Tout est possible ».Les petits exploits vont vers les grandes réussites.

15 août 2015, à Embrun dans les HAUTES-ALPES.

Paroles de Jimmy, notre waouh coach, Ironman, passionné de défis, membre de Fitness Academy, harponné dans la salle de sport…

« Je faisais de l’athlétisme (400 mètres haies) et du football, mais je n’avais plus le temps de m’entrainer pour ces disciplines qui nécessitent de se rendre au stade. Alors j’ai commencé le triathlon. J’aime courir, nager et faire du vélo. Je suis afro-antillais, la nage ce n’est pas facile pour nous, on a tendance à couler à cause de notre densité osseuse plus importante !

J’ai commencé par un petit défi, puis un défi plus gros, et toujours plus… :

  • 400 m à la nage, 15 km de vélo, 5 km de course à pied
  • 750 m de nage, 20 km de vélo et 6 km de course à pied
  • 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course à pied (Triathlon courte distance aux J.O)
  • 1,9 à 3 km de nage ; entre 90 et 100 km de vélo et 20 km de course à pied

Ensuite j’ai visé l’EMBRUNMAN, qui ne s’appelle pas Ironman parce qu’ils n’ont pas le label mais c’est le même triathlon. Je me suis préparé 6 mois pour affronter ce 15 août 2015. Au fur et à mesure que la date approchait je sentais la pression monter !

  • 3,8 km à la nage, 188 km de vélo, 42,195 km de course à pied

Mon objectif : arriver au bout dans les temps et en bonne santé !

Six mois d’entraînement pour être prêt à affronter l’épreuve… Je me suis motivé seul au départ car Impossible de trouver un coach en natation qui aurait accepté de me pousser pour la compétition… Et je ne pouvais pas me rallier à un club vu mes horaires chargés de travail. Il fallait que je me motive seul ! Heureusement ma compagne et mes amis m’encourageait. C’est un sacré investissement  et c’est long 6 mois quand régulièrement vous déclinez toutes les invitations parce que vous devez vous entrainer ! Mais les amis – et surtout ma compagne, étaient là aussi pour me soutenir. J’ai créé un groupe sur What’s app pour qu’ils puissent m’envoyer régulièrement des messages de soutien.

Le Jour J est arrivé !

A 4h00 du matin le réveil sonne. Petit déjeuner avec un pote (qui faisait la course avec moi) et nos chéries. Et c’est parti… Nous déposons nos affaires sur l’aire de transition par laquelle nous passons entre les épreuves. A 6h00 nous sommes dans l’eau.

Distance à parcourir : 3,8 km à la nage. Objectif atteint en 1h16’55

La météo est horrible ! Il fait très froid et il pleut. La course s’étend sur 5000 mètres de dénivelé, ce qui correspond plus ou moins à une étape du tour de France !

Je garde le moral, c’est vital.

Après c’est l’épreuve à deux roues, la dernière. Je n’ai pas investi dans un vélo spécifique pour la montagne. Puisque j’en avais un de course basic, ça fera bien l’affaire ! Pendant que je roulais, je voyais des vélos avec des pneus crevés, des chaînes cassées, des pompiers arriver et je priais pour que mon vélo ne me lâche pas. En cas de panne on peut quand même réparer son vélo mais sans assistance extérieure. Je ne suis pas un professionnel dans cette course, le temps me semble long.

Arrivé en haut du col de l’Izoard, une petite pause s’impose : il est temps de manger, pas question de gagner du temps en supprimant les pauses pour se restaurer ou boire. J’aurais même pu emporter la nappe blanche, les couverts en argent et sortir le foie gras mais j’ai préféré un repas léger sur une pause de 20 minutes !  

Après la pause, je me remets en selle et me voilà reparti pour la fin du parcours vélo. Avant le retour vers Embrun, j’aperçois une longue descente jusqu’à Briançon. Il y a beaucoup de vent et nous pédalons sous une pluie battante, ce qui rend la descente très dangereuse. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie, c’était pire que le sport d’hiver !

J’ai parcouru les 188 km de vélo  9h22’45 secondes plus tard très exactement !

Arrivé dans l’aire de transition un kiné bénévole me masse les jambes avant de repartir pour la dernière épreuve. Je prends le temps, je n’oublie pas mon objectif de franchir la ligne d’arrivée en bon état !

Après c’est le marathon. Distance à parcourir : 42km195. J’ai emporté une gourde avec moi. Il y a un poste de ravitaillement tous les 5 km. Je m’arrête pour manger des fruits secs, des biscuits salés ou sucrés et boire du coca – même si je ne bois jamais de Coca, je déteste les boissons gazeuses ! Je n’ai pas raté un seul arrêt sur les aires de ravitaillement, prenant le temps de remplir ma gourde à chaque fois !

Je termine le marathon en 4h20’32 secondes plus tard très exactement !

J’ai terminé l’épreuve en 15h16’52. Sur les 1100 participants qui finissent la course (1300 inscrits), je me  classe 866ème.

Le gagnant a parcouru les 3 distances en 9h44. La limite pour le dernier passage de la ligne d’arrivée était à 22h30 ; ce qui laissait 16h30 maximum pour être dans les temps.

J’ai atteint mon but : immense fierté de l’avoir fait. Immense fierté d’être là, dans le temps imparti et en bonne santé.

Maintenant, quel est mon prochain défi ? Il ne reste que l’Ironman d’Hawaï ! Le plus difficile au monde en raison du climat très dur et de l’épreuve de natation qui se déroule en mer. Peut-être mais pas tout de suite ! L’investissement pour un tel défi ne se compte  pas seulement en temps mais aussi en monnaie sonnante et trébuchante : l’inscription est chère, le matériel est cher, le voyage etc. »

L’ironman d’Hawaï créé par John et Judy Collins existe depuis 1978. Il se déroule en octobre, à Kailua-Kona dans l’Etat d’Hawaï. L’appellation Ironman et Triathlon Ironman sont un label appartenant à la World Triathlon Corporation. C’est désormais un mythe, une marque, et depuis 1990 le championnat du monde de triathlon le plus connu de la planète.

Maintenant en route vers votre prochain exploit ! Pour vous faire accompagner avec Jimmy, cliquez ici.

ASTUCES WAOUH MON JOB - se reconvertir avec AURELIE

Aurélie, notre waouh coach, ingénieur devenue thérapeute, nous livre sa vision de la thérapie et nous raconte sa reconversion réussie.

Ma voie était toute tracée : étant donné que mes parents se sont rencontrés en prépa et que mon père était rentré dans une école d’ingénieur, je devais suivre la même voix et faire mieux que lui ! Alors j’ai réussi à intégrer Centrale Paris, remplissant ainsi l’objectif familial. Les doutes sont venus à ce moment là car je ne trouvais pas de réel intérêt à mes études. Pourtant il fallait que je gagne ma vie alors j’ai poursuivi. Je suis ensuite entrée dans le monde du travail mais, tous les postes que j’occupais m’intéressaient durant 6 mois, ensuite je commençais à tourner en rond, sans savoir ce que je faisais là Je ne me voyais pas sauter de postes en postes durant toute ma carrière donc au bout de trois changements, j’ai commencé une thérapie. J’ai beaucoup appris sur moi et sur l’humain. Ensuite pour continuer à satisfaire ma curiosité et ma soif de connaissances, j’ai suivi une formation en psychologie à l’institut Cassiopée. C’était une formation très pratique et j’ai pris goût au métier de thérapeute. A la fin de 2 ans de formation – et après mûre réflexion – j’ai monté mon cabinet à l’âge de 33 ans.

Je suis tellement heureuse de cette reconversion, je souffrais à exercer une profession que je n’avais pas choisie. Mais je n’ai aucun regret par rapport à ma première partie de parcours professionnel car finalement à 17 ans je n’avais pas les pieds sur terre et heureusement que j’ai pu entrer dans un cadre structurée comme les classes préparatoires. Si j’avais un conseil à donner aux jeunes qui se lancent dans les études ou la vie professionnelle : apprenez à mieux vous connaitre !

J’ai beaucoup de demandes de reconversion de personnes entre 30 et 40 ans. Aujourd’hui plus qu’hier, on peut vivre plusieurs vies professionnelles ! Changer de vie n’est pas problématique. La première étape dans une reconversion passe par un travail sur les freins (par exemple « je n’y arriverai jamais » ou « ça risque de ne pas me plaire »…).

Mes outils sont, entre autres, l’analyse transactionnelle et l’EFT (Emotional Freedom Technique). L’EFT est une technique d’acceptation basée sur des méthodes occidentales  (pensée positive) et orientales (à l’aide de points d’acuponcture) : cette technique permet de créer un nouveau chemin neuronal dans le cerveau, permettant ainsi de mettre en place de nouveaux messages.

Je donne mes techniques à mes patients et ils peuvent les utiliser chez eux en toute autonomie. Ces outils sont utiles pour résoudre beaucoup de problèmes.

Un autre de mes outils est l’amphithéâtre psychologique. Nous avons tous en nous plusieurs petites voix qui ne s’accordent pas toujours bien. Toutes ces « petites voix » constituent des sous-personnalités qui veulent exister ! C’est comme si nous étions le président de ces sous-personnalités, et grâce à cet outil, nous allons mieux repérer ces parties de nous pour faire des choix conscients. Par exemple, une amie qui va mal vous appelle mais vous êtes très fatigué. Vous voulez l’aider mais vous voulez aussi vous reposer ! Que faire ? L’aider ou vous reposer ? La petite voix de votre sous-personnalité « la Généreuse » entre en conflit avec une partie plus égoïste de vous-même. L’intérêt de cet outil est de dénombrer ces sous-personnalités, et de comprendre leurs fonctionnements. En prenant du recul, on peut trouver une solution intermédiaire plus satisfaisante comme par exemple de rappeler votre amie le lendemain matin.

Pour moi l’objectif d’un coaching thérapeutique, qu’il soit professionnel ou personnel, passe toujours par une meilleure connaissance de soi. Le travail consiste aussi à accentuer les points forts ce qui donne moins d’importance aux points négatifs. Les personnes apprennent à changer de comportement ou leur vision des choses mais pas leur être profond.

Pour en savoir plus sur les programmes d’Aurélie, cliquez ici.

WAOUH MES TALENTS OSEZ LA VOIX, OSEZ LA VIE AVEC JEAN-JACQUES

« Osez la voix, osez la vie ! »

Si vous êtes talentueux et promis à une belle carrière musicale, ou, si comme moi, vous aimez chanter tout en sachant qu’il vaut mieux le faire seul dans votre voiture, Jean-Jacques, notre waouh waouh coach vous emmènera plus loin…

Mais qui est vraiment cet homme qui a fait le tour de l’Europe, en recherche autour de sa voix depuis trente ans, pour devenir ce qu’il est aujourd’hui ? Vous me connaissez, je voulais en savoir plus, alors je lui ai posé une seule question, peux-tu me raconter ta vie, et une heure plus tard, j’avais la réponse pour vous !

« Une leçon de voix est une leçon de vie »

Notre coach en chant a toujours été sensible à la musique vocale et classique, il jouait du piano (debout ? Je ne lui ai pas demandé…) et dès 5 ans il composait ses petites chansons. « Tombé dans la marmite » pourrait-on dire… Vers 17, 18 ans, première initiation : une amie de ses parents, l’emmène voir des spectacles d’opéra. Il s’émerveille tout en se disant « ce n’est pas pour moi », alors il choisit de faire des études à dans une grande école de Commerce (EM Lyon Business School).

Vers 23 ans, sa compagne, danseuse de claquette et apprentie chanteuse, l’emmène tous les soirs à l’opéra comique, sa famille y a une loge, un truc incroyable hérité de l’ancien régime ! Et c’est en l’accompagnant à son cours de chant qu’il découvre sa voix et sa vocation artistique, ce n’est pas rien !

Il voudrait tout arrêter pour se consacrer au chant mais il faut un grand courage pour tout lâcher quand on sait qu’il faut un minimum de dix ans pour devenir chanteur d’opéra, voire autant pour maîtriser totalement cet art et être reconnu par la profession ! Alors il rentre en France et trouve un travail dans la finance internationale au sein d’une grande banque française.  Parallèlement il est accepté dans un Conservatoire. A 36 ans, il trouve qu’il est grand temps de passer au niveau professionnel, il prend une année sabbatique, soutenu par le mécénat musical de la banque qui l’emploie !

Il rentre dans la classe de Jane Berbié (la plus grande professeure de chant en France à l’époque), à l’École Normale de Musique de Paris, passe son grand prix de fin d’études et se fait dire « Ce n’est pas bien ce que vous faites ! » Peut-être manque-t-il de liberté dans son art, en tout cas il ne se sent pas légitime. Alors il entame un travail personnel, notamment sur le corps, et se familiarise, grâce à une thérapeute sensorielle, aux exigences de la scène (concentration, présence au public, contrôle du trac et des nerfs), ainsi que qu’aux techniques Alexander, à la méthode Pilate etc. L’apport est incroyable : sa sensibilité se développe. « C’est un travail qui me sert beaucoup aujourd’hui dans l’enseignement », me dit-il.

Il quitte définitivement la banque le 1er janvier 2000 et part en Italie pour un premier rôle dans un opéra de Mozart au sein d’une académie lyrique. Il trouve là-bas une professeure qui l’accompagnera longtemps, dont il deviendra plus tard l’assistant et avec qui il créera une académie d’art lyrique à Paris.

Comme beaucoup de personnes qui ont longtemps cheminé en dehors des sentiers battus, Jean-Jacques est devenu un spécialiste… mais un spécialiste de quoi ?

« Moi, je suis un spécialiste des gens pas doués ! Ma meilleure amie a fait une carrière fabuleuse, elle était douée au départ. On ne va pas se le cacher, il y en a pour qui c’est plus facile… Moi je dis que tout le monde peut chanter, tout le monde peut y arriver parce que nous avons tous une belle âme ! J’aime travailler avec des débutants comme des professionnels.

J’ai rencontré énormément de professeurs de musique qui enseignaient ce qu’ils ressentaient. Moi c’est le contraire, je m’adapte à mon élève en essayant de le guider pour libérer sa voix. Je me vois plus comme un guide. Faire vibrer le corps, c’est un travail de connaissance de soi et nous sommes tous différent, ce qui convient à l’un ne convient pas forcément à l’autre.

Travailler sa voix n’est pas une activité anodine, cela permet de libérer des mémoires, des émotions, c’est un travail qui accompagne le changement. J’ai vu un grand nombre de mes élèves transformer leur vie en même temps qu’ils travaillaient avec moi. J’ai vu des gens qui travaillaient en entreprise devenir free-lance. J’ai vu une employée dans l’édition devenir fleuriste, une commerciale devenir thérapeute, j’ai vu des personnes pas très bien dans leur peau s’épanouir… Je ne dis pas que seul le chant a opéré de tels changements, mais il l’a accompagné c’est sûr ! J’ai aussi des élèves de très haut niveau, en classique, en comédie musicale, et en variété.  C’est une belle satisfaction ! Une de mes « coachée » incarne une héroïne au théâtre Mogador en ce moment, et l’autre fait une grande carrière à l’opéra. Une autre encore, une jeune femme auteur-compositeur qui démarrait, produit son premier disque, je suis très fière d’elle !

Je suis aussi chanteur, pas seulement professeur. C’est important de vivre la scène, de se confronter au public. Mais j’aime les deux activités, l’une nourrit l’autre. C’est en chemin que je me suis découvert une passion pour la pédagogie et la transmission. La voix est un outil magnifique. L’individu est tellement malmené dans l’expression de ses émotions de nos jours, que le chant permet de se libérer. Dans mes cours, ça pleure et ça rit beaucoup ! Concernant l’apprentissage de la musique, j’essaie toujours de faire chanter avec des airs que les personnes affectionnent, même si elles ne demandent qu’à faire des vocalises. Mais j’impose le moins possible. C’est important de faire ce qu’on aime, d’avoir du plaisir. Après, certains airs ont des vertus pédagogiques, je les amène progressivement. »

« Quitter vos chaussures, et osez, vous pouvez ! Travailler sa voix c’est travailler sa vie »

6 CONSEILS POUR EVITER LES CONFLITS ET RETROUVER L'HARMONIE DANS VOTRE COUPLE

6 conseils pour éviter les conflits et retrouver l’harmonie dans votre couple

Si vous avez trouvé votre Valentin(e), mais que vous pensez que pour être heureux longtemps c’est une question de chance, un peu comme gagner à la roulette, et qu’à moins d’être propriétaire du casino, ça n’arrive pas souvent… notre spécialiste vous explique comment faire pour mettre toutes les chances de votre côté, et attirer votre moitié comme un aimant… 

Jean-Michel, un de nos waouh coachs spécialisé en thérapie de couple, nous donne 6 conseils à l’occasion de la fête des amoureux. Psychanalyste et psychothérapeute, auteur de nombreux articles pour des revues spécialisées, ingénieur de recherches au Cnam de Paris, il a également enseigné la sexologie et la philosophie. Marié, heureux père et grand-père, il nous donne des consignes et des exercices simples qui peuvent transformer un couple de façon surprenante parfois :

  • Communiquer : s’expliquer et écouter

Mettre tout à plat, ne pas en faire tout un plat… La plupart des couples qui vivent des conflits ont besoin en premier lieu de rétablir la communication en travaillant l’écoute. Il y a des malentendus, des griefs, une fermeture… il faut tout revoir. Le coach empêche l’un ou l’autre de contredire, de couper la parole, il reformule.  Une technique simple pour réapprendre à s’écouter consiste à tout formuler au « je ». Par exemple, au lieu de dire sous forme de reproches : « Tu ne fais plus attention à moi », dire : « J’ai l’impression que tu ne fais plus attention à moi » ou, encore plus positivement, formuler une demande : « J’aimerais recevoir plus d’attention de ta part ».

  • Faire la liste des « pourquoi je t’aime »

Après avoir fait la liste des reproches et débattu de tous les « vieux dossiers », il est bon de faire une liste des « pourquoi je t’aime ». Là, soyez créatif, lâchez-vous ! Vous pouvez lister des pourquoi je t’aime qui relève de l’aspect physique, du relationnel, ou du domaine spirituel… Votre liste peut s’agrémenter d’anecdotes délicieuses, pourquoi pas ? Et de listes en listes, peut-être en viendrez-vous à écrire la plus  belle des déclarations d’amour, qui sait ?

  • Le carton jaune

Pour éviter le retour définitif et durable des conflits, après avoir retrouvé du calme en s’exprimant et en écoutant l’autre, le couple peut repartir avec dans ses poches un « carton jaune » ! Chacun s’engage à faire une trêve, fini les insultes, les goujateries, la mauvaise foi ! En cas de dérapage, d’oubli ou de réflexe pavlovien, chacun a le droit de sortir son carton jaune. C’est une façon ludique de prévenir la confrontation et  d’apaiser les tensions, nous dit Jean-Michel.

  • L’inversion des rôles

Pour mieux redéfinir qui fait quoi en toute légèreté, pratiquez l’inversion des rôles pendant un temps que vous définissez ensemble ! Par exemple Monsieur fait désormais les courses, Madame passe la tondeuse dans le jardin, Monsieur fait le repassage et Madame accompagne les garçons au match de foot… Mais peut-être est-ce monsieur qui repasse et madame qui bricole ? Laissons de côté la question du genre, l’important étant que l’un ou l’autre découvrira que certaines tâches qui lui pèsent n’ennuient pas du tout son compagnon ou sa dulcinée, et vice-versa ! C’est l’occasion de renégocier le partage des tâches pour un meilleur équilibre !

  • Se masser, se faire plaisir, et dire comme Aragon « Ma paume avait gardé l’odeur de ton épaule »…

Si Jean-Michel conseille aux couples de se masser, Fabrice, notre waouh masseur aux mains expertes, propose justement un programme pour s’initier au massage en couple. Les couples se redécouvrent différemment, en apprivoisant autrement la sensualité du corps de l’autre, grâce au massage. Il y a une vraie saveur  à masser l’autre pour lui faire plaisir et à bien le faire, pas seulement dans le but de se détendre, nous dit-il. Un exercice tout simple, que tout le monde peut faire : « En couple, massez-vous les mains d’abord. L’un s’assied en face de l’autre et chacun son tour masse la main de l’autre. La plupart des gens n’osent pas se lancer parce qu’ils ont peur de mal faire, mais c’est une erreur de penser cela : tous les massages sont bénéfiques ! ». Alors, lancez-vous tout simplement, mais si vous voulez faire partie des initiés, découvrez son programme « Nous apprenons à nous masser en couple ».  Fabrice vous apprendra des techniques douces inspirées du massage californien, mais sur une base de jeux ! Quels jeux ? « Ah ça, je ne dévoile pas, c’est une surprise », me dit-il !

  • Se refaire la cour

Les habitudes, quand c’est confortable comme une paire de charentaises, c’est pas forcément sexy ! D’autant que les goûts de Madame et de Monsieur changent éventuellement au cours des années… Se questionner sur les magazines qu’elle préfère ou sur les restaurants qu’il aime aujourd’hui n’est pas vain dans bien des cas… Se faire à nouveau des cadeaux, réapprendre à se faire des compliments peut suffire à revivifier un lien qui avait tendance à se relâcher… Séduire une nouvelle fois notre partenaire comme si c’était la première fois pourrait bien être amusant !

Retrouvez le goût des premières émotions, souvenez-vous quand votre moitié était encore à conquérir, qu’elle vous défiait, qu’offensé vous disiez… « M’accuser, – juste dieux ! – de n’aimer plus… quand j’aime plus ! Et puis elle vous encourageait : « Tiens ! mais c’est mieux ! » Très en verve, souvenez-vous, vous lui lanciez : « L’amour grandit bercé dans mon âme inquiète… Que ce… cruel marmot prit pour… barcelonnette ! » Et quand elle ajouta « C’est mieux ! Mais puisqu’il est cruel, vous fûtes sot de ne pas, cet amour, l’étouffer au berceau ! », vous aviez trouvé cette délicieuse réplique, (avec la rime pour la frime) : « Aussi l’ai-je tenté, mais… tentative nulle : Ce… nouveau-né, Madame, est un petit Hercule. »

Voilà comment le Cyrano d’Edmond Rostand est devenu coach avant l’heure, la poésie étant une jolie façon de s’aimer avec plus de grâce, pour s’élever jusqu’au balcon de votre Roxanne.

Cyrano n’étant malheureusement pas disponible pour vous coacher aujourd’hui, pensez à découvrir le programme « Nous retrouvons le plaisir de vivre à deux » de Jean-Michel sur waouhme.fr

WAOUH MES TALENTS : Pourquoi nous sommes tous CREATIFS, AVEC SOPHIE

L’enseignement autant que la pratique des arts plastiques est une vocation chez Sophie qui n’a jamais douté de sa voie.

Dès l’âge de 8 ans elle savait qu’elle voulait enseigner, son petit frère s’en souvient ! Une participation assidue depuis l’enfance à des ateliers d’arts plastiques ici et là, et notamment en  ferme pédagogique, un bac artistique, et ensuite la fac d’arts plastiques (avec un mémoire sur la pédagogie des arts plastiques) où elle débute avec ses premières interventions.

Même lorsqu’elle n’aime pas l’école, elle ne doute pas qu’elle enseignera, comme si elle pressentait déjà que l’enseignement a plusieurs visages. Arrivée au Collège me dit-elle, j’ai rencontré quelques enseignants qui ont été un modèle pour moi. Ah oui ? Mais alors ils étaient comment ? Quelles méthodes appliquaient-ils ? Oh, pas de méthode particulière en fait… ils aimaient passionnément transmettre et partager leur savoir. C’est une question de savoir accueillir les élèves, question de bienveillance surtout. Personnellement j’ai aimé et détesté les maths en fonction du professeur…

« L’enseignement est avant tout une relation »

 « J’ai commencé à animer mes propres ateliers à 22 ans, toujours soucieuse de respecter l’intimité et la liberté créatrice de mes élèves,  je soutiens par l’apport de méthodes, de techniques et de sujets l’épanouissement de la créativité de chacun. J’essaie de créer un climat de confiance, d’échange et de partage. J’essaie d’être naturelle et très vite l’étiquette « prof-élève » s’évanouit. Mes étudiants savent qu’ils sont libres, je les pousse à exprimer ce qu’ils sont car enseigner n’est pas imposer son style. Ils se déploient à leur rythme et en douceur, même si certains sujets peuvent les bousculer, et dépassent leur timidité progressivement. Le groupe crée aussi une stimulation. Ce n’est pas si fréquent d’aimer autant enseigner que pratiquer son art, mais c’est mon cas. Enseigner à mes étudiants, c’est du pur bonheur ! »

Depuis peu Sophie enseigne à l’école du Breuil, une école d’arts et de techniques du paysage, et elle réalise que la nature a toujours été omniprésente dans sa pratique artistique. Enseigner à l’école du Breuil, c’est comme un mariage de mes premières amours, l’art, la nature et l’enseignement.

De la nature et de l’art au Land Art il n’y a même pas un pas, Sophie accompagne désormais tous les curieux, amoureux de l’art et de la nature a développé cet art qui est né dans les années soixante-dix. Land Art ? Earthworks ? Pourquoi me parlez-vous anglais ?! Vous voulez-dire « art environnemental » ?!

Pratiquer le Land Art c’est co-créer dans la nature et avec elle, une œuvre éphémère que l’on sublime grâce à la photo. Dans son essence, cet art est un état d’esprit, une rencontre avec la nature et l’aspect sacré de celle-ci. Le Land Art cumule le lien avec la nature et la pratique artistique, et est accessible à tous !

Sophie, notre waouh coach, dépoussière l’artiste qui est en vous ! Allez, sortez de chez vous, quittez les musées, elle vous emmène en balade !

 « Récemment, j’ai accompagné une femme à qui une de ses amies lui avait offert mon programme waouhme ! Elle ne connaissait rien au Land Art, n’avait pas d’attentes et ne savait ce qui l’attendait ! Je l’ai emmenée dans le bois de Vincennes. Nous avons échangé et repéré des lieux intéressants… Au cours de la balade, nous prenons des photos, des notes dans un petit carnet, et je lance des idées : on pourrait mettre ces souches en scène pour leur donner une seconde vie ? Peut-être ! Nous déambulons et au bout d’une heure, sans attendre la séance suivante, ce sera face à ce petit monticule de terre, certainement un ancien terrier, qu’elle souhaitera vivre sa première expérience de co-création avec la nature. Dans un élan spontané, elle s’est mise à sculpter une sorte de nid ou de crèche (c’était juste avant Noël !). Nous avons tapissé l’intérieur de feuilles jaunes en formant une grande langue qui sortait du terrier. En disposant des branches, nous avons créé une sorte de rayonnement. Pour la touche finale, de la mousse en protégeait l’entrée, cela donnait un résultat très attirant ! Des promeneurs s’arrêtaient pour regarder et nous faisaient des compliments !

« Un mot qui convient bien pour définir le land art est bulle, une bulle créatrice… »

Nous avons passé ainsi deux heures dans une grande sérénité, sans trop parler, bercées par une nature régénérante. Ce fut pour elle, un moment fort, très intime, de ressourcement et d’apaisement aussi. Nous avons tous besoin de nous relier avec la nature, d’autant plus quand nous habitons de grandes villes. « C’est mon cadeau de Noël et vous avez fait une adepte ! », m’a-t-elle dit en me quittant. La prochaine séance sera une création plus réfléchie, au fil de l’eau…

A écouter Sophie, je n’ai qu’une envie : me précipiter dehors… Et toi, que fais-tu dans les bois ? Elle me raconte alors ce petit coin verdoyant du parc floral de Vincennes où elle aime tant se ressourcer, et ce jour où elle en a tapi le gazon de pommes de pain qu’elle avait méticuleusement couronnées de petites pâquerettes. Je vois la photo ! J’imagine le côté bucolique, très doux et enfantin de l’œuvre… Et rien que de l’imaginer, je ressens moi une grande bouffée d’oxygène !

Pour être animée comme ça, Sophie s’inspire d’artistes dont l’œuvre ou la puissance créatrice fait écho en elle : Nils Udo, le précurseur du Land Art (79 ans aujourd’hui), Chagall, Botticelli, Gustave Moreau… D’ailleurs, bonheur total, Sophie anime aussi des ateliers de dessin au musée Gustave Moreau !

Conseils de coach :

  • On ne regrette rien à oser, alors Osez !
  • Ne pas se préoccuper d’avoir un don. Notre créativité c’est une part de notre identité, donc nous sommes tous créatifs !
  • On devrait pratiquer un art comme on pratique un sport, ça aide à éclaircir ses idées, (ré)ouvrir des perspectives, c’est bon pour notre équilibre et notre santé !
  • Pratiquer un art c’est remettre sa vie en mouvement, osez de petites bulles créatrices ! Créer, c’est insuffler de la vie dans notre vie !

 

 

 

ASTUCE WAOUH MON CORPS – RETROUVER LA FORME AVEC DAVID, waouh coach sportif

David est notre coach « deux en un » : faire du sport ET aimer faire du sport !

Parole, parole de David, notre waouh coach sportif, membre de « Fitness Academy », incarnation de sympathie et d’énergie, harponné dans sa salle de sport…

« Des clients qui n’avaient jamais pratiqués le sport ? Oh, j’en ai eu plein, plein… Le dernier en date, Alain, occupe un poste important dans un hôpital. Il était stressé par les obligations de résultats au bureau, en surcharge pondérale et n’avait pas du tout le goût de l’effort. Avant de l’amener à faire des exercices nécessitant un effort, je l’ai fait travailler pendant quelques séances sur sa posture, ce qui l’a mis en confiance. Chez Fitness Academy on ne va jamais directement à la solution, c’est un raccourci dangereux. Un de nos petits secrets que je vais vous dévoiler : on ne s’attaque jamais en même temps à l’alimentation et au sport ! Les conseils autour de l’alimentation sont glissés petit à petit… Alain devait d’abord  réapprendre à respirer et améliorer sa posture. Comme beaucoup d’autres employés, il passe 8 heures par jour assis à son bureau depuis des années, ce qui a une énorme incidence sur la posture. Je lui ai donné quelques conseils d’exercices à pratiquer au bureau : se lever chaque fois qu’il regarde sa montre et se mettre droit devant le mur pendant cinq secondes, ou quitter son fauteuil pour faire 10 longues respirations. Ensuite nous avons travaillé à solidifier son dos. Après seulement je lui ai proposé des exercices de « cardio » spécifiques pour mieux ressentir son corps. Aussi des exercices pour les épaules : les abaisser devant l’ordinateur par exemple. On va crescendo vers des activités de plus en plus physiques.

Alain a perdu plus de 15 kg ! On l’a sorti du bureau et il a trouvé sa routine : il s’est inscrit dans une salle de sport. Aujourd’hui il est autonome et il aime se rendre à sa salle de sport pour courir sur le tapis !

Je me souviens d’un autre client, un grand patron d’une grosse boite boursière. Après un infarctus, il s’est remis avec succès au sport. J’étais en communication avec son médecin. Il  était ainsi au courant des exercices physiques que je proposais à son patient et qui me tenait au courant de contre-indications le cas échéant. En général les médecins collaborent volontiers quand ils s’aperçoivent que nous avons de bonnes connaissances en anatomie et en physiologie. »

Waouh me ! adore et adhère à la philosophie de Fitness Academy parce que tous leurs coachs visent l’excellence en s’adaptant à la physiologie et au mode de vie de chacun et en développant leurs connaissances et leur créativité sportive autour d’activités variées et ludiques. L’esprit n’est pas du tout « culturiste », ce ne sont pas des « monsieur muscles » ! Axés avant tout sur le coaching individuel personnalisé et la prévention santé,  ils donnent aussi des formations aux futurs coachs.

Pour trouver ou retrouver le goût du sport et votre routine sportive avec David, cliquez ici.

WAOUH MA VIE : UNE NOUVELLE VIE APRES LA VIE PROFESSIONNELLE, AVEC FLORENCE

 (11/01/2016)

La vie professionnelle est morte, vive la vie professionnelle !

C’est vrai quoi, qui dit « fin », dit « début »… Florence, notre waouh coach est notre spécialiste pour vous accompagner dans ce passage sensible qu’est le départ à la retraite.  Et qui dit départ, dit à vos marques, prêtpartez !

Mais qu’est-ce que c’est que ce passage là, qui ressemble un peu à un saut en parachute, sauf qu’on peut choisir où on atterri ! Eh oui, c’est ce temps béni, si on y réfléchit et qu’on le prépare, où on peut faire ce qu’on veut. Le chat parti (entendez par chat votre patron ou les contraintes inévitables liées à un emploi), la souris que vous êtes peut enfin danser. C’est vrai quoi, c’est pas parce qu’on part en retraite que la date de péremption a expiré ! La preuve, ce film de Nancy Hathaway avec Robert de Niro : le nouveau stagiaire ! L’acteur mythique incarne Ben Wittaker, un veuf de 70 ans qui devient stagiaire de la fondatrice d’une start-up spécialisée dans la mode et en forte croissance. Après une carrière dans les annuaires téléphoniques, Ben deviendra vite indispensable à Jules Ostin, la patronne…

Mais là je digresse… Florence n’accompagne pas les veufs de 70 ans mais bien des jeunes retraités ou des professionnels bientôt à la retraite, qui désirent monter un projet innovant pour les 20 prochaines années. Et pour cela, il faut réussir à passer d’un temps structuré à un temps non structuré.

Rentrer dans cette nouvelle dynamique qu’est le temps de la retraite, c’est parfois plus compliqué qu’il n’y parait. Florence a accompagné Nadège, 55ans qui était DRH et dont le départ de l’entreprise approchait. Qu’allait-elle faire demain ?

« J’ai aidé Nadège à reconnaitre ses talents personnels, ses forces sur lesquelles elle pouvait s’appuyer. Elle a réussi à verbaliser et à cerner ce qu’elle aimait grâce à des exercices. Elle aimait surtout la relation à l’autre dans la PME où elle travaillait. Mais ce qu’elle n’avait pas remarqué, c’est sa créativité : elle tricotait, faisait des vêtements etc. A la fin du coaching elle a développé le projet de devenir animatrice d’ateliers créatifs tournés autour du tissu, avec une visée de développement de la personne. Elle n’en a pas fait une activité à temps-plein, mais elle a mis le doigt sur ce qui était important pour elle et en a fait un projet. Être accompagnée, ça  a été le coup de pouce pour redémarrer une nouvelle vie pleine de sens.

J’ai aussi accompagné François, un cadre d’un grand groupe. Quand il est sorti du monde de l’entreprise il voulait une nouvelle occupation. Il avait une expertise d’accompagnement interne en entreprise, et il s’est rendu compte qu’il pouvait mettre bénévolement cette expertise au service d’associations pour les cadres qui avaient perdu leur emploi, ou en rupture d’emploi. Des cadres de + de 50 ans qui avaient besoin d’outils et d’un accompagnement psychologique sur du long terme.

En échange de son temps bénévole, il expérimentait ce qui lui plaisait le plus : la relation à l’autre. Malheureusement, dès qu’une personne quitte le champ professionnel, les liens avec les ex-collègues ont souvent tendance à s’étioler après le départ à la retraite et le renouvellement de nouveaux liens n’est pas facile. François rencontrait de nouvelles personnes régulièrement grâce à son projet. C’était ça qui lui plaisait, ainsi que le fait d’avoir une activité pour laquelle il est reconnu. Il s’est aussi formé grâce aux programmes de l’association, il encadre désormais des groupes de 10 à 15 personnes dont il peut mesurer les progrès. »

Waouh ! Mais en quoi consiste la magie de Florence ? Cette coach atypique de 58 ans qui a eu plusieurs vies en une, par conséquent spécialiste du saut dans le vide, est une source d’inspiration pour aspirer les personnes vers de nouveaux projets. D’abord comédienne, elle s’est ensuite formée en expression orale notamment pour entrer dans le monde de la formation professionnelle. Florence apporte une sorte de fraîcheur car il y a quelque chose chez elle de très jeune, sans limites. « Moi-même j’ai été accompagnée, notamment à une époque où je travaillais pour deux entreprises et une des deux m’a proposé un temps-plein. Prendre une décision était un vrai dilemme. Grâce à la coach, j’ai identifié mes priorités, les ancrages affectifs qui me nourrissaient, et j’ai pu refuser l’offre sereinement. »

C’est une coach idéale pour aider les personnes à s’autoriser la réalisation de rêves enfouis, qu’ils soient petits ou grand. Chaque projet, aussi modeste soit-il peut être une grande aventure, comme ce personnage dans le film de Denis Podalydès  dans « Comme un bateau » qui veut voyager en kayak sur une rivière. Il fera à peine quelques kilomètres mais il lui arrivera des tas de belles rencontres et de belles surprises.

Conseils de Florence :

  • Prendre du temps pour soi. Noter dans un carnet ce qui nous a fait plaisir dans une journée, les jolis moments, ce qui nous a fait du bien. Observer les constantes.
  • Prendre le temps de s’arrêter 5 min et se centrer sur ce qu’on ressent. Respirer. Se poser et prendre l’habitude de se poser dans la journée.
  • Commencer à tisser des liens relationnels. Avec des associations culturelles ou autres, pour tisser des liens différents.